Essai sur la réforme

Durant ma première session universitaire, un de mes travaux consistait à écrire un essai sur la réforme. Après avoir lu Manifeste pour une école compétente de Louise Lafortune, voici ce que j'en ai pensé ...

 

Des compétences utiles dans la vraie vie

 

Il y a quelques années, lorsque je faisais mes études pré-universitaires, les étudiants, tout comme moi, apprenaient leur matière pour avoir la meilleure note possible dans leurs examens. Par la suite, la matière s’effaçait tranquillement, et maintenant je ne me souviens presque de rien. C’est le principe du « bachotage ». Selon Louise Lafortune et coll., ce principe consiste à étudier rapidement pour passer un examen, sans approfondir, sans chercher à comprendre. Ce n’est pas cela être compétent. La réforme de 2001 veut plutôt que ces gens comprennent la matière et qu’ils puissent l’utiliser dans des situations concrètes de la vie. Elle veut que nous développions des compétences. Pour être compétent, il faut évidemment acquérir des connaissances. Celles-ci sont importantes dans notre cheminement, mais il faut savoir les utiliser dans notre vie quotidienne. Je crois que la plupart des enseignants veulent que les jeunes apprennent des connaissances, mais ne les aident pas particulièrement à les utiliser. La réforme parle de compétences pour aider les jeunes à mieux faire face à ce qui les attend dans la vie. Il faut faire face à des contraintes concrètes dans les situations d’apprentissage à l’école. Nous n’avons pas tous la même façon d’apprendre. Selon Louise Lafortune et coll., il ne s’agit pas de relâcher ni de resserrer les contraintes, mais bien d’inscrire les élèves dans des contextes d’un autre genre, correspondant aux besoins d’apprentissage de chacun. Par exemple, les enseignants peuvent nous confronter avec des débats, des exposés oraux, des recherches, des projets, des sorties sur le terrain, etc. La diversité de ces contraintes aidera les étudiants à mieux se préparer à affronter les défis de la vie, la vraie.

 

Ce ne sont pas tous les professeurs qui appliquent totalement la réforme dans leur classe. Selon Marie Allard (La Presse, 12 février 2009), seuls 47 % des enseignants du primaire appliquent totalement le programme de formation de l’école québécoise. En 2009, au secondaire, près de 26% des enseignants appliquaient totalement la réforme. D’après moi, ce n’est pas suffisant, puisqu’il me paraît logique que tous les étudiants puissent profiter d’un enseignement compétent. Plus les enseignants aborderont la matière avec leurs élèves avec différents moyens pédagogiques, plus les élèves pourront mieux répondre aux défis de la vie. Il faut comprendre que la réforme n’est pas là pour nuire, mais bien pour aider les étudiants. Il est évident que ceux-ci ne peuvent pas apprendre comme leur enseignant le voudrait, mais il est possible qu’ils apprennent de leur propre façon. En leur proposant plusieurs moyens, ils seront bien préparés à tout ce qu’ils rencontreront sur leur chemin. Les étudiants pourront enfin utiliser leurs connaissances, et non les enterrer au fond d’un tiroir!

 

Bibliographie

 

Allard M. 2009 (12 février). «Peu d'enseignants appliquent totalement la réforme». La Presse. En ligne. http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/education/200902/12/01-826495-peu-denseignants-appliquent-totalement-la-reforme.php. Consulté le 26 octobre 2012.

 

 

Lafortune L. et al. 2011. Manifeste pour une école compétente. Québec, Presses de l’Université du Québec, chapitre 14.

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Bonjour à tous ! Ce portfolio m'accompagnera tout au long de ma carrière. Il me servira à rassembler mes découvertes, mes accomplissements, et sera utile pour enrichir mes réflexions sur la profession d'enseignante. Vous trouverez de tout ici, j'espère que ça vous plaira!


Bonne visite,
Laurence